Substance Use
Transaminases’’ characteristics among consumers of indigenous alcohol ”Lutuku” and no consumers in Lubumbashi Laetitia Ngongo Mwavua* Chadrack KABEYA DIYOKA Criss KOBA MJUMBE
Contexte : Le manque de connaissances sur les processus biochimiques dans le processus de traitement du Lutuku constitue un réel problème. L’étude compare l’activité enzymatique des transaminases chez les consommateurs d’alcool Lutuku natif et les non-consommateurs.
Méthodes : Il s’agit d’une étude cas-témoins portant sur 40 sujets sains et consommant du Lutuku. Les activités enzymatiques de la glutamo-oxaloacétique transaminase (SGOT) et de la glutamo-pyruvique transaminase (SGPT) ont été réalisées à l’aide de méthodes chimiques cliniques standard développées par BIOLAB.
Résultats : Au total 80 participants ont été recrutés, dont 40 consommateurs du Lutuku et 40 témoins. L’âge moyen dans le groupe des consommateurs de Lutuku était de 36.11±8.61 ans (20-57 ans) ; une répartition inégale entre les groupes des filles (controls=19 et consumers Lutuku=11) et des garçons (controls=21 et consumers Lutuku=29) dans les 2 groupes (χ2=3.413, p= 0,065). En nous référant aux valeurs de référence, le niveau sanguin de la SGOT et TGP étaient statistiquement plus élevés chez les alcooliques (test t de Student, p<0,0001), et une différence de risque statistiquement significative de présenter des taux sériques de SGOT (p=0.000), et SGPT (0.000) en comparaisons au témoins. Chez les consommateurs du Lutuku le SGOT au SGTPT [positivement (r=0.417 ; p < 0.01)] et l’index de De Ritis [positivement (r=0.524 ; p < 0.01)] et le SGPT à l’index De Ritis (-0.490 : négativement). Dans le groupe témoin, nous avons identifié des valeurs de SGOT et du SGPT significativement corrélés à l’index de De Ritis (p < 0.01), respectivement r=0.818 (positivement) et -0.553 (négativement).
Conclusion : La consommation de Lutuku induit quatre à cinq fois plus d’activités transaminases (SGOT et SGPT) par rapport à celles observées chez les sains.